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Le burnout

Laurence a effectué sa spécialisation sur le burnout au Centre de formation en Sophrologie (CEAS) auprès de Florence Parot, Sophrologue, elle-même victime d’un burnout et directrice de la Sophrology Academy.

Le burnout ou le syndrome d’épuisement professionnel s’inscrit dans la gestion du stress

Littéralement ce terme signifie « cramé de l’intérieur », cette notion a été développée dans les années 70 par des psychiatres américains. Le burnout est malheureusement un sujet d’actualité.

Une enquête récente du cabinet Technologia estime que plus de 3 millions d’actifs sont aujourd’hui en risque élevé de burnout en France. Le burnout est encore une notion floue aujourd’hui. Ce cabinet vient d’ailleurs de lancer un appel pour que ce syndrome figure dans la liste des maladies professionnelles, ce qui n’est pas encore le cas en juin 2014. Contrairement aux idées reçues, le burnout n’est pas synonyme de dépression.

Si la dépression a des causes multiples, le syndrome d’épuisement au travail est exclusivement dû au stress. Mais qu’est-ce que le stress? Ce phénomène survient lorsqu’il y a « déséquilibre entre la perception des contraintes imposées par l’environnement et la perception que l’on a de ses propres ressources pour y faire face ». Agence européenne pour la sécurité au travail.

Qui est particulièrement concerné?

Souvent des gens perfectionnistes, motivés, hyper investis, toujours disponibles, ambitieux, souffrant dans certains cas de harcèlement moral sur le lieu de travail/chef tyrannique, qui disent oui tout le temps, des personnes en quête de reconnaissance.

Pour Ayala Pines, reconnue pour ses travaux sur le burnout, cette pathologie survient généralement lorsqu’un état de motivation important s’effondre parce que le but disparait. Elle le résume à merveille, en disant : « pour être « consumé, il faut d’abord avoir été enflammé ».

Les signaux d’alerte

Toujours le même constat, les personnes n’ont rien vu venir. Pourtant des signes préalables existent, des troubles somatiques qui au départ régressent spontanément, si on sait lever le pied.

 Comment en arrive-t-on au burnout ?

  • Alerte : mal de dos, troubles du sommeil, irritabilité.
  • Résistance : insomnie parfois sévère, lumbago, asthénie (fatigue), perte ou prise de poids, crise de larmes, agressivité, manque de concentration.
  •  Puis on entre dans le burnout véritable
  • Epuisement : fatigue et douleurs chroniques plus ou moins migrantes, le dos, l’épaule, la nuque… Et, surtout, une fatigue à la fois physique et émotionnelle. A ce stade, la différence par rapport à la dépression est que cette fatigue disparaît avec l’arrêt du travail (un week-end, des vacances…).

Si ce premier temps d’épuisement persiste, le sujet passe dans une deuxième phase qui est celle de la dépersonnalisation. Comme c’est une personne très engagée, très investie, elle ne se reconnaît plus telle qu’elle est dans son travail, elle déclenche aussi un mode de défense qui tourne autour du cynisme.

Et si cette phase persiste deux ou trois mois, survient alors une rupture brutale :

  • une personne qui ne peut plus se lever victime d’une sciatique paralysante,
  • un accident vasculaire cérébral,
  • un infarctus,
  • cela peut aussi être une décompensation sur le plan psychique, avec un passage à l’acte (délire, pulsion suicidaire, suicide blanc : « je vais me tuer pour dormir »).

Avec toujours ce sentiment d’une corde qui se casse, d’un coup, net.

Comment la sophrologie peut-elle aider ?

La sophrologie permet à ces personnes de reprendre contact avec leur corps, ce corps qu’elles n’ont pas écouté puisqu’elles ont été au delà de leur limites et de travailler notamment sur le lâcher prise.  Elle permet également une nouvelle acceptation de soi, mettre de côté tout sentiment de culpabilité.

Techniques :

De nombreuses techniques aident à combattre le stress et plus spécifiquement le burnout.

Nous pouvons citer par exemple :

  • la respiration consciente
  • les techniques de base : le relâchement/lâcher prise grâce notamment à la relaxation, la concentration et des visualisations positives, le déplacement du négatif (tensions physiques et psychiques) sur chaque partie du corps, l’activation vitale (énergie, chaleur, circulation sanguine) car ces personnes souffrent souvent d’asthénie et n’ont plus d’énergie
  • un travail sur les qualités/les capacités peut être intéressant avec la confiance en soi notamment grâce à la respiration synchronique (inspire j’active la confiance/expire je diffuse la confiance), ces personnes ont tendance à s’auto dévaloriser, pensent que leurs compétences ne valent plus rien
  • la programmation future pour préparer éventuellement le retour au travail avec des visualisations positives

Attentes :

Les mouvements, les exercices, les techniques enseignés pendant les séances sont simples et peuvent être reproduits seul à la maison. L’idée est vraiment d’aller vers l’autonomie de la personne et que celle-ci soit véritablement actrice afin de surmonter son burnout.

Déroulement :

8 séances minimum, en fonction bien sûr de la problématique, la motivation et l’entrainement de la personne. Chaque personne est, rappelons-le, unique, chaque burnout est unique. En outre, l’approche sera bien évidemment différente si la personne arrive en tout début de burnout ou en fin de burnout.

Les séances de sophrologie se tiennent généralement à un rythme d’une par semaine. Il est recommandé de pratiquer les exercices également chez soi afin d’optimiser les résultats.

L’entreprise est en principe tenue d’aider dans cet accompagnement.

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